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L’économie et le système sexuel

Les richesses naturelles et culturelles de ce monde sont très inéquitablement reparties entre ses habitants. Les êtres humains sont la seule espèce capable de reconnaître l’injustice de cette situation. Les meilleurs d’entre nous ont fait de grands efforts pour tenter de créer un monde où la richesse serait distribuée de façon plus équitable. A partir de l’époque moderne, qui commença en Occident à partir de 1800, la prospérité économique fut considérée comme une valeur en soi, la condition nécessaire pour atteindre l’égalité, la prospérité et le bien-être pour tous. La croissance économique devint la condition sine qua non du progrès, du libre échange des biens et des idées, des découvertes et des inventions, d’une meilleure communication, du développement des arts et des sciences, de la création d’institutions démocratiques et de la mise en pratique de lois justes et de beaucoup d’autres principes, qui sont tenus en haute estime dans nos sociétés, bien qu’ils ne soient pas toujours appliqués.

Le système sexuel
Le système sexuel est la cause de l’inégalité persistante. La plupart des maisons construites dans le monde sont construites pour des familles, et il en va de même pour les voitures. La plupart des entreprises sont des entreprises familiales, et même la plupart des grandes multinationales sont gérées par des familles. La plupart des travailleurs sont engagés par des individus qui travaillent eux-mêmes pour entretenir une famille.
La ségrégation et la discrimination sur base ethnique, raciale ou économique trouve son origine dans la structure familiale. Si les riches restent riches et que les pauvres restent pauvres, c’est surtout parce que tous les parents veulent le plus grand bien pour leurs enfants. Au nom de la famille, les gens sont prêts à chasser, à mentir, à voler, à tricher, à détruire des forêts et à lancer des bombes. C’est notre mode de reproduction qui a empêché jusqu’aujourd’hui une répartition plus juste des richesses et de la santé.

Le communisme et le capitalisme par rapport au système sexuel
Les deux théories socio-économiques principales que nous connaissons, le communisme et le capitalisme, ont été établies au dix-neuvième siècle et ont la famille comme point de départ. Le capitalisme a triomphé, parce qu’il est plus en accord avec la nature humaine. Il a apporté de la couleur et du plaisir dans nos vies, mais aussi dépendances, maladies et déchets. Dans les pays où il a été mis en pratique, le communisme a apporté certaines améliorations sur le plan social, mais la liberté individuelle était généralement réprimée au nom d’une égalité existant uniquement en théorie.

Economie et égalité
On pourrait envisager une égalité sur le plan économique qui ne soit pas basée sur la distribution force des richesses, mais sur la disponibilité de tous les biens nécessaires à notre survie et à notre maintien. Prenons l’air, par exemple. Nous sommes, à quelques rares exceptions, libres de respirer. Nous sommes donc égaux sur un plan économique à ce point de vue-là. Du moment qu’il y a assez d’air, nous pouvons en disposer librement, sans qu’il n’y ait de compétition, ou de files d’attente, et sans en devenir dépendants ou s’en lasser. La seule question qui nous préoccupe est la pureté de l’air. Et çà, c’est un problème géographique. L’inégalité par rapport à la qualité de l’air n’est pas semblable à l’inégalité économique. Là où il y a de la pollution, les riches respirent le même air que les pauvres.
Par contre, l’eau, qui était jusqu’il y a peu une ressource naturelle accessible à tous, a tendance à devenir un produit commercial, et en tant que tel, elle provoque de nombreux conflits, même de type armé.
Si nous arrivons à réguler la reproduction et à contrôler la croissance de la population, et à changer radicalement l’institution familiale et à faire des Hommes meilleurs, une nouvelle économie émergera, caractérisée par l’abondance et le libre accès aux biens. Ceci changera radicalement la structure sociale entière.

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