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Quand on réfléchit à la façon dont les êtres humains vivent ensemble, on se rend assez vite compte qu’il y a beaucoup de choses qui doivent changer.
Vivre ensemble: le système sexuel
Tout le monde (ou presque) fait partie d’une famille. Nous avons déjà décrit ailleurs les inconvénients de cet état des choses. La cohabitation dans le cadre familial découle naturellement du mode de reproduction de notre espèce. Si nous voulons garantir un avenir meilleur à nos descendants, nous devons essayer de trouver de nouvelles façons de vivre ensemble.
Le système sexuel est présent dans tous les aspects de la vie quotidienne, notamment dans l’architecture. La plupart des bâtiments sont habités par des familles. Les banlieues des méga-cités s’étendent sur des dizaines de kilomètres, et on y trouve surtout des logements où vivent des familles. Même s’ il y a des différences frappantes entre l’aspect de banlieues défavorisées et de quartiers riches, ils ont une chose en commun: ils contiennent surtout des bâtiments destinés à loger des gens que seule la reproduction a amené à vivre ensemble. La grande maison unifamiliale, située de préférence dans une petite ville ou un petit village constitue le symbole parfait de ce qu’il est convenu d’appeler le bonheur familial.
Vivre ensemble: casser les barrières sociales
Bien sûr, il existe aussi des résidences pour personnes âgées, des casernes, des hôpitaux, des prisons, des pensionnats et des résidences universitaires, dont les habitants ne cohabitent pas avec des membres de leur propre famille. Mais tous n’y vivent que temporairement et presque tous font partie d’une famille.
Les veufs et les jeunes célibataires forment les plus grands groupes de gens vivant seuls. Il arrive aussi que des vieilles personnes sous-louent une partie de leur maison à des gens plus jeunes qu’eux, ou que des jeunes mariés s’installent chez leurs parents. Mais de nouveau, il s’agit surtout de solutions temporaires.
Vivre ensemble: se libérer du joug du système sexuel
Si nous arrivions à nous libérer du système sexuel actuel, nous pourrions imaginer des façons beaucoup plus agréables de vivre en commun. Nous pourrions remédier à l’isolement de la famille nucléaire, et à améliorer ainsi le cadre de vie des enfants et éviter de reléguer les vieilles personnes dans des homes. Nous vivrions dans un microcosme social beaucoup plus intégré que ce n’est le cas aujourd’hui, où l’espace privé et l’espace public seraient beaucoup mieux répartis, et ou les ressources matrérielles et intellectuelles seraient partagées d’une façon plus intéressante que ce n’est le cas actuellement. Il faudrait aussi changer les habitudes en matière de construction de logements, afin d’améliorer la protection de l’espace privé mais également d’augmenter les possibilités de rencontres.
Réinventer la vie en société
L’idée de changer la façon de vivre ensemble n’est pas nouvelle, mais toutes les tentatives précédentes ont échoué parce qu’on a pas voulu réformer en profondeur le système sexuel. Le comportement familial ‘naturel’, la guerre des sexes, les déficences au niveau du comportement social et sexuel, ainsi que certaines prédispositions génétiques contribuent à perpétuer la famille en tant que mode de vie par excellence. La nouvelle approche fait partie d’un mouvement visant à changer fondamentalement tout le système sexuel, et a donc beaucoup plus de chances de réussir.
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