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L’expression ‘sexual response’ est devenue célèbre grâce à une étude de Masters et Johnson, publiée en 1970 sous le titre de ‘Human Sexual Response’. Cette étude tentait de décrire exactement ce qui se passait pendant les rapports sexuels. Masters et Johnson se sont basés sur des témoignages, ont observé les comportements sexuels, y compris pendant la masturbation, ont utilisé des instruments afin de mesurer des facteurs tels que le rythme cardiaque ou la pression sanguine des gens qui étaient en train de faire l’amour ou de se masturber. Cette étude a connu une renommée mondiale, car elle était la première en son genre et le sujet commençait à passionner beaucoup de gens à l’époque.
Masters et Johnson distinguaient quatre phases dans le ‘sexual response’: l’excitation, la phase plateau, l’orgasme et la phase de rétablissement après l’orgasme. Ce modèle est encore largement utilisé pour décrire l’acte sexuel. On y a néanmoins ajouté certains éléments. Par exemple, on parle d’une phase de ‘désir sexuel’, préalable à l’excitation. On a modifié le modèle initial en ce sens parce qu’on pensait que les problèmes sexuels proviennent souvent du fait qu’une personne éprouve des problèmes par rapport à l’envie de faire l’amour. On a aussi ajouté l’idée que le désir et l’orgasme pouvaient être vécus en ‘solo’.
Le Désir
On part du principe que tous les êtres humains éprouvent en permanence du désir sexuel. Ce désir est en partie inconscient et est tout le temps entrecroisé par d’autres désirs, des angoisses, les circonstances du moment, etc. Le passage du désir inconscient au désir conscient et le début de l’excitation qui en résulte ne fait pas partie à proprement parler du ‘sexual response’. Celle-ci commence avec l’excitation qui mène à la masturbation ou à un rapport sexuel à deux ou à plusieurs, qui mène à un orgasme, qui entraîne à son tour une détente. Le ‘sexual response’ n’est qu’une partie (la forme la plus intense de désir conscient) du répertoire total des comportements sexuels de l’être humain.
Excitation
Dans certaines circonstances, l’excitation sexuelle est consciemment provoquée par des stimulis internes ou externes : des phantasmes, des images, de la musique, etc. Selon les circonstances, cette excitation peut disparaître, ou croître et durer quelques minutes ou plusieurs heures. Dans le cas où l’excitation n’est interrompue par aucun facteur et que la personne (seule ou accompagnée) continue à être excitée, on constate une accélération du rythme cardiaque, le sang est amené vers les parties génitales, la tension musculaire augmente, les pensées se concentrent sur les stimulis sexuels (phantasmes, baisers, caresses). Les tétons durcissent, le volume des seins augmente, le vagin se mouille, le clitoris gonfle, les lèvres vaginales se détendent, le pénis de l’homme durcit, les testicules gonflent et montent, les bourses se contractent, la respiration s’accélère.
Plateau
L’excitation provoque une situation où tous les gestes (du vagin, du pénis, des mains, de la bouche) servent à entretenir une pression sanguine optimale, une tension dans tous les muscles concernés, un gonflement maximal du pénis et des lèvres vaginales. A ce moment-là, les lèvres sont pourpres, le vagin et le pénis secrètent du liquide, et le visage et toute la partie supérieure du corps deviennent rouge. Cette phase peut durer seulement quelques dizaines de secondes, mais peut aussi se prolonger pendant plusieurs minutes, voire plusieurs dizaines de minutes. Une personne qui a du mal à jouir (les femmes rencontrent plus fréquemment ce problème que les hommes) n’arrive pas à dépasser ce stade du plateau.
Orgasme (jouir)
C’est à partir de la phase du plateau que l’orgasme peut véritablement exploser. On peut comparer l’orgasme à une éruption volcanique ou à une explosion, ou à n’importe quel processus naturel qui mène à une fin. Le climax dure en général quelques secondes, est caractérisé par une énergie maximale à tous les points de vue, des contractions involontaires des muscles, une respiration et une pression sanguine très fortes, des râles et des soupirs, un sentiment de satisfaction indescriptible, une éjaculation chez l’homme, une légère perte de liquide vaginal chez la femme, ainsi que des contractions rythmiques du vagin, de l’anus et du pénis.
Après l’orgasme
Après l’orgasme, la couleur rouge dans la partie supérieure du corps disparaît presque immédiatement. La tension musculaire, la pression sanguine, le rythme respiratoire et le sentiment de plaisir diminuent également assez vite. Le clitoris et le pénis retrouvent assez vite leur volume normal. Le gonflement des tétons peut durer plus longtemps. On peut dire qu’en général les femmes sont capables d’atteindre à nouveau la phase plateau plus rapidement (et ceci peut se répéter plusieurs fois), alors que les hommes ont (généralement) besoin d’un peu plus de temps avant d’être à nouveau capables d’atteindre l’orgasme. Après l’orgasme, on peut ressentir du bonheur, mais également se sentir très déprimés. Il est clair que les circonstances, l’attitude envers la masturbation ou le partenaire jouent un grand rôle dans ce contexte. Les antiques disaient déjà que Post coitem omne animal triste est (après le coït tous les animaux sont tristes).
Voir aussi:
la technique du pincement, (poor retarder l’orgasme)
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